Le schéma de 2008 se reproduit avec les « commodities »

Le prix de l’énergie monte, produisant des pics historiques. Les prix ont été tout bonnement multipliés par 4 par rapport à l’an passé à la même date (voir capture en illustration) Et ça en pleine pénurie de matériaux et de semi-conducteurs. Ajouté à ces paramètres « l’argent magique » qui dure depuis des années et les records boursiers, ces signes sont caractéristiques. Des signaux faibles qui se transforment progressivement en signaux de plus en plus forts.  Continue reading

La guerre : une solution pour venir à bout d’une crise et faire repartir la société sur de nouvelles bases ?

 

C’est dans ce contexte de crise que nous traversons, que certains évoquent la guerre comme possibilité pour en quelque sorte réinitialiser la société. Cela en références aux périodes fastes qui ont succédé aux conflits mondiaux du XXème siècle. On se souvient de la folie économique des années 1920 qui a succédé à la Première Guerre Mondiale, ainsi que des Trente Glorieuses qui ont succédé à la Seconde Guerre Mondiale. On évoque souvent le fait qu’une guerre créerait des emplois et de nouvelles usines pour reconstruire le pays meurtri à la fin, et même pendant le conflit, en faisant référence à ces nombreux ouvriers au chômage aux États-Unis suite à la Grande Dépression et qui ont trouvé du travail durant la Seconde Guerre Mondiale dans les usines d’armement car il fallait de la main d’œuvre pour assurer l’effort de guerre.

Seulement, nous verrons qu’en réalité, c’est plus complexe que cela. En effet, il faut savoir que le contexte et le niveau de vie de la population n’était pas le même qu’aujourd’hui et que par conséquent, une nouvelle guerre génèrerait plus de problèmes, que de solutions à la crise que nous connaissons actuellement. Nous verrons aussi que non seulement une guerre n’est pas nécessaire, mais en plus, qu’elle donnerait un coup d’arrêt à notre processus d’évolution sociétale. Continue reading

La crise de 2009 : le résultat d’un système économique à bout de souffle

Depuis la fin des Trente Glorieuses, les crises économiques n’ont cessé de se répéter. La dernière en date est celle de 2008-2009 dont les éléments déclencheurs ont été la crise des Subprimes et dans la foulée de cette crise, la faillite de la banque Lehman Brothers et tout son lot de conséquence. En cause, la financiarisation de nos économies avancées. Autrement dit, on investit de plus en plus dans des produits financiers plutôt que dans des entreprises. Et s’il y a une bulle et qu’elle éclate, tout s’effondre. Et les différents États paient les pots cassés. 

Et si cette même financiarisation, responsable des crises que nous connaissons, et de celle qui s’en vient en 2019 aux dires de certains, n’était en réalité que le résultat de l’épuisement de notre système économique basé sur la redistribution de la création de richesse par le travail ? En effet, durant la fin des Trente Glorieuses, notre évolution technologique a franchi un cap tel que l’humain n’est plus nécessaire pour faire fonctionner les machines, comme ce fut le cas auparavant. C’est à partir de là que le chômage de masse s’est peu à peu installé, ce qui porte à remettre en question le fonctionnement de notre système économique basé sur le travail. Continue reading