Ukraine : une guerre russaméricaine

Une guerre à laquelle les russes n’ont pas cherché à participer, imposée par les américains. Un peu comme si votre voisin avait décidé de vous déclarer la guerre et que vous ne souhaitiez pas participer. Si votre voisin balance ses ordures dans votre jardin, vous serez bien obligé de les enlever. Avec la différence que Poutine n’est pas homme à se laisser intimider, bien au contraire, il est un stratège que l’on a humilié dans les années 90, alors qu’il nous ouvrait grands les bras et qu’en retour on l’a tout bonnement souffloté. Il agissait alors avec une attitude d’ouverture, il n’a eu que des vexations en retour.

…C’est que les américains n’ont pas d’amis, ils ont des intérêts et Poutine est un homme usé par 20 ans de pouvoir… faisons un peu le tour de la chose…
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Le bilan de Macron : une longue liste de souffrances pour les victimes du système qu’il soutient…

On n’arrête pas de nous servir le bilan de Macron. A l’heure de la présidentielle, c’est normal, me direz-vous. Mais de fait ses thuriféraires ne se lassent pas d’établir des litanies de louanges interminables sur lesquelles il est véritablement crucial de revenir. Parce que la vérité est tout-de-même bien moins rose que prétendu. La réalité est que cette gouvernance est la plus abominable, la plus horrifique, de la 5ème république. Jamais un président fut si méprisant, si méchant envers le peuple. Même Sarkozy fait figure de socialiste respectueux à côté. Vous me direz, ce n’est pas que j’aie forcément le plus grand respect pour la masse beuglante, mais moi je ne suis pas président.? Continue reading

A propos d’immigration

Il n’est pas question pour moi de traiter ici directement de l’immigration, parce que, quoi qu’en disent les populistes à son sujet en pointant du doigt ce qui arrange ceux qui l’exploitent goulûment sans vergogne, l’immigration n’en n’est pas vraiment un (de sujet, donc). Si elle était si problématique pour les français, Marine Lepen serait présidente. Continue reading

Le schéma de 2008 se reproduit avec les « commodities »

Le prix de l’énergie monte, produisant des pics historiques. Les prix ont été tout bonnement multipliés par 4 par rapport à l’an passé à la même date (voir capture en illustration) Et ça en pleine pénurie de matériaux et de semi-conducteurs. Ajouté à ces paramètres « l’argent magique » qui dure depuis des années et les records boursiers, ces signes sont caractéristiques. Des signaux faibles qui se transforment progressivement en signaux de plus en plus forts.  Continue reading

La transition sociétale préalable à la mobilisation

Le travail, comprendre la nécessité d’avoir un emploi pour vivre, seule fonction humaine possible actuellement pour le commun des mortels en âge d’actif, empêche la mobilisation. Toutes les mobilisations sont concernées, qu’elles soient sociales ou écologiques et ce pour tout un tas de raisons. Le travail est obnubilant, il focalise la pensée de manière centrale et multilatérale. Il implique une organisation, des efforts, divers types de souffrances, d’autant qu’il est incontournable, la survie en dépend. Continue reading

La relocalisation industrielle n’est pas une fausse bonne idée, mais une vraie mauvaise idée

C’est un discours récurrent que la « désindustrialisation », que « nous avons confié le soin à d’autres de nous approvisionner ». L’idée que de relocaliser nous apporterait de la croissance est une vision pour le moins simpliste de la réalité économique de l’industrie. Cette pensée repose sur l’idée que l’emploi est favorable à l’humain et donc que d’en créer permet l’épanouissement, ce qui est un grave biais cognitif qu’il sera crucial d’éliminer. Là-dessus vient s’ajouter l’argument, pseudo-écolo et très populiste, de la réduction des transports, comme si d’importer de la matière première ou des produits semi-finis et d’exporter des produits finis était moins polluant que d’importer des produits finis. Absurde, évidemment, d’autant que le transport maritime et aérien ne représente quasiment rien dans la pollution anthropique mondiale, mais va encore polluer de moins en moins. En réalité, nous n’avons pas suffisamment délocalisé, pour plusieurs raisons, de même que nous n’avons pas suffisamment perdu d’emplois. Continue reading

La méritocratie : mythe ou réalité ?

Dans notre société occidentale actuelle, on évoque souvent la méritocratie comme un système permettant à tout un chacun de pouvoir s’élever simplement par la bonne volonté et le goût de l’effort de chacun. Autrement dit, plus on travaille dur, plus on a des chances de se sortir de sa situation précaire, pour s’élever et ainsi ne pas avoir besoin de l’aide de l’État pour assurer sa vie. Ce serait pour les partisans de ce mode de fonctionnement un moyen de motiver les individus à y mettre du leur pour contribuer à la société car avec trop d’aides sociales, ils deviendraient oisifs et irresponsables. Ce qui finirait par coûter cher à l’État, qui pourrait utiliser ces mêmes ressources pour investir ailleurs ou simplement générer des économies dans son budget de fonctionnement.

Sauf que ce mode de pensée est biaisé. En effet, la société est plus complexe que cela. Ce qui fait que les individus ne peuvent s’élever, ce n’est pas un manque de bonne volonté, mais bien la capacité individuelle de chacun à s’en sortir. Si certains sont en mesure de s’en sortir avec peu de moyen, ce grâce à leur sens de l’autonomie, ce n’est pas le cas de la majorité. De plus, pour pouvoir s’élever, il faut que la société ait quelque chose à offrir aux individus pour qu’ils puissent l’exploiter. Autrement dit, si une personne a pour projet de créer une entreprise dans un secteur donné, il faut des débouchés commerciaux pour ce qu’il veut vendre. Or, s’il n’y a pas de marché, c’est-à-dire des clients disposant de moyens financiers pour acheter ce même produit ou service, qu’importe ce que l’individu veut créer, il ne pourra pas s’élever. C’est principalement pour cette raison que laisser des individus sur le bord de la route, sous prétexte qu’ils ne soient pas assez forts et autonomes pour mettre en œuvre leur capacité à s’élever dans la société, n’est pas viable non seulement d’un point de vue économique, mais aussi d’un point de vue sociétal.  Continue reading

Une politique occidentale néocolonialiste sur l’Afrique désavantageuse aussi bien pour les africains que pour les occidentaux

Depuis de nombreuses années, le continent africain a toujours suscité la convoitise auprès de nombreuses civilisations, notamment auprès de l’occident. Occident qui dans un premier temps a acheté de la main d’œuvre pour la faire travailler dans les exploitations agricoles du nouveau monde dès le XVIème siècle, dans le cadre du fameux commerce triangulaire. Si cette traite d’esclave a su apporter de conséquents revenus, ce n’était qu’entreprise artisanale. Dès le milieu du XIXème siècle, dans le cadre de la colonisation, l’Occident a vu plus grand. Il ne s’agissait plus seulement d’acheter des familles pour en faire des esclaves, mais bien de s’approprier des territoires pour y exploiter les nombreuses ressources naturelles du continent africain.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les puissances occidentales perdent peu à peu leurs empires coloniaux. C’est le cas en Afrique, où la France disposait de territoire dans le Sahara jusqu’aux frontières de l’actuelle République Démocratique du Congo. Sauf que malgré la décolonisation amorcée fin des années 1950, la France, comme de nombreux autres pays occidentaux qui disposaient d’un empire colonial en Afrique, continuent de garder une emprise sur de nombreux pays du continent. Que ce soit par la déstabilisation politique dans le but d’amener au pouvoir un dirigeant acquis à la cause de l’Occident, ou encore en y contrôlant la monnaie par la frappe du Franc CFA par la France. Nous verrons que cette politique menée par l’Occident au détriment de l’Afrique et des Africains est également en lien avec le refus des pays développés d’évoluer vers la fin du travail. Continue reading

La mondialisation : une nécessité pour assurer le développement des États

Avec les progrès de la technologie, les échanges dans le monde se sont multipliés. Grâce aux nombreux moyens de transport, il est possible d’acheminer sur de longues distances un nombre incalculable de marchandise. Avec cette possibilité d’échanger, de plus en plus de pays se sont unis pour former des blocs et font ainsi tomber leurs barrières douanières, dans le but de faciliter le commerce. Ce qui a permis aux pays d’accroître la taille de leur marché et donc de s’enrichir mutuellement. Il suffit de comparer le niveau de vie de l’Occident et des BRICS du lendemain de Seconde Guerre Mondiale, jusqu’à aujourd’hui où il a considérablement augmenté.

Sauf qu’en cette période de crise, où le chômage s’est durablement installé dans les pays occidentaux, certains veulent tout simplement remettre en question cette mondialisation. On est de plus en plus tenté par un retour au protectionnisme. Ce en raison de la nostalgie d’une hypothétique période faste où chacun prospérait de son côté, à l’instar du début du XXème siècle où l’Occident dominait le monde à l’aide de son vaste empire colonial qui fournissait ressources et main d’œuvre. Certains pensent en effet que le chômage est dû aux délocalisations ainsi qu’à la concurrence des BRICS sur des produits de base. Sans parler des conséquences sur l’environnement avec la multiplication des moyens de transports polluants.

En réalité, il ne s’agit que du fait que nous ne sommes plus les seuls à produire les produits de bases que nous produisions un siècle auparavant. Mais cela signifie-t-il que nous n’aurons plus d’industrie ? En réalité, le problème est plus complexe que cela. Nous verrons également que la perte des emplois induites entres autres par les délocalisations ne sont pas un problème. Le problème, c’est cette société toujours paramétrée autour du travail, alors que l’automatisation avance également, et qui donc ne laisse que peu de perspectives à ceux qui ne peuvent plus travailler Continue reading

La dette publique : un boulet pour nos finances publiques. Vraiment ?

Dans la foulée de la crise de 2008, on ne peut s’empêcher de débattre au sujet de l’économie sans évoquer la question épineuse de la dette publique. De nombreux économistes alertent sur les conséquences d’un surendettement de l’État avec cette augmentation des dettes publiques des différends pays occidentaux. Sur les politiques à mettre en œuvre pour palier à ce problème, certains proposent de diminuer la dépense publique pour faire en sorte que l’État n’accroisse pas son endettement de manière excessif. D’autres proposent qu’on fasse fi des recommandations des spécialistes et qu’on annule purement et simplement notre dette publique, notamment sur le postulat comme quoi elle serait illégitime car possédée par quelques oligarques qui, par le biais des banques, engrangent indûment des intérêts sur la dette.

Toutefois, la question qu’il serait légitime de se poser, c’est pourquoi l’État s’endette ? Pourquoi depuis une quarantaine d’années, nos gouvernements ont voté et continuent de voter des budgets en déficit, qui doivent donc être compensés par de la dette ? Si cette dette était simplement le résultat de politiques mises en place pour satisfaire notre obsession à maintenir à tout prix l’emploi, bien que les entreprises n’en aient plus besoin pour produire les biens et les services ? Bref, nous verront qu’en réalité, la dette en elle-même n’est pas un problème. Le problème, que ce soit pour un État, une entreprise ou un individu, ce n’est pas la dette en elle-même, mais ce qu’on en fait. De plus, nous verrons que la politique pour l’emploi est intimement liée à ce risque de surendettement de l’État. Continue reading

Les cobots : un moyen de faciliter le travail des hommes ou une fuite en avant vers l’éternel refus d’évoluer vers la Transition Sociétale ?

Dans ce contexte où, depuis une trentaine d’année, les robots prennent de plus en plus de place dans le paysage industriel, les entreprises ont de moins en moins besoin de main d’œuvre pour produire les biens et les services. Le problème, c’est que cette situation fait que les individus trouvent de moins en moins de travail et se retrouvent dans un chômage de longue durée. Les privant de revenus, sinon les acquis sociaux fournis par l’État.

C’est donc dans ce contexte que l’État cherche des solutions pour faire en sorte de maintenir l’emploi malgré cette automatisation. Parmi ces solutions, il y a la politique pour l’emploi qui consiste à subventionner massivement et systématiquement les entreprises de sorte que, malgré qu’elles n’en aient pas l’usage, elles créent ou conservent des emplois. Avec l’usage des robots, une autre solution a vu le jour. Au lieu que des robots accomplissent l’intégralité du travail d’un homme, l’homme continuera de travailler en étant collègues de robots avec qui ils coopèreront. Ce sont les cobots. Seulement, nous verront qu’il ne s’agit là que d’une nouvelle fuite en avant pour refuser d’évoluer vers la Transition Sociétale. Continue reading

La guerre : une solution pour venir à bout d’une crise et faire repartir la société sur de nouvelles bases ?

C’est dans ce contexte de crise que nous traversons, que certains évoquent la guerre comme possibilité pour en quelque sorte réinitialiser la société. Cela en références aux périodes fastes qui ont succédé aux conflits mondiaux du XXème siècle. On se souvient de la folie économique des années 1920 qui a succédé à la Première Guerre Mondiale, ainsi que des Trente Glorieuses qui ont succédé à la Seconde Guerre Mondiale. On évoque souvent le fait qu’une guerre créerait des emplois et de nouvelles usines pour reconstruire le pays meurtri à la fin, et même pendant le conflit, en faisant référence à ces nombreux ouvriers au chômage aux États-Unis suite à la Grande Dépression et qui ont trouvé du travail durant la Seconde Guerre Mondiale dans les usines d’armement car il fallait de la main d’œuvre pour assurer l’effort de guerre.

Seulement, nous verrons qu’en réalité, c’est plus complexe que cela. En effet, il faut savoir que le contexte et le niveau de vie de la population n’était pas le même qu’aujourd’hui et que par conséquent, une nouvelle guerre génèrerait plus de problèmes, que de solutions à la crise que nous connaissons actuellement. Nous verrons aussi que non seulement une guerre n’est pas nécessaire, mais en plus, qu’elle donnerait un coup d’arrêt à notre processus d’évolution sociétale. Continue reading

La consommation de masse : une manière de redistribuer la création de richesse

On évoque souvent de la consommation de masse comme un élément inhérent à notre société capitaliste. Or, il se trouve que cette consommation de masse n’a été qu’un moyen de faire ruisseler l’incroyable création de richesse permise par les progrès de la technologie du XXème siècle. Si cette consommation de masse a été le symbole des Trente Glorieuse, elle avait un seul objectif : donner du travail à un grand nombre de personne. Objectif qui a permis à la majorité de la population de sortir de sa condition de subsistance dans les campagnes et de disposer ainsi d’un travail salarié, ouvrant la possibilité de prétendre à un revenu stable, des aides sociales et une retraite. Bref, autant d’élément qui ont permis à la population de jouir d’un nouveau de vie minimum, longtemps réservé à quelques privilégier. Continue reading

Des acquis sociaux qui nous coûtent un pognon de dingue. Vraiment ?

On a souvent coutume de dire que les aides sociales coûtent chers et encouragent l’oisiveté. Or, comme le démontre cette vidéo réalisée par des équipes de France Info, la réalité est bien plus nuancée que cela. Ces aides sociales sont en réalité à l’origine de l’incroyable élévation du niveau de vie que l’on connait actuellement. En effet, elles ont permis le ruissellement sur la population de l’incroyable création de richesse, permise par les progrès de la technologie qui ont amélioré la capacité de production des machines. Cependant, nous verrons aussi que dans ce contexte où le travail devient de moins en moins nécessaire pour produire les biens et les services, les aides sociales deviennent obsolètes. Continue reading

Les subventions peuvent-elles encore permettre aux entreprises de créer des emplois ?

Depuis les années 1980, l’informatisation a permis d’automatiser de nombreuses tâches répétitives qui jusque-là étaient effectuées par des humains. Les entreprises ont désormais de moins en moins besoin de salariés pour produire les biens et les services. C’est alors que le chômage de masse s’est installé, remettant en question notre mode de redistribution de la création de richesse par les salaires. Sauf qu’au lieu de faire en sorte que la société évolue pour s’adapter à cet état de fait et ainsi libère les individus de l’obligation de travailler pour gagner leur vie, on a mis en place de nombreux plans pour créer ou simplement maintenir les emplois. Ces plans se résument à une série de subventions et à des avantages fiscaux accordées aux entreprises. Continue reading

La démocratie ne doit pas se résumer au référendum, elle doit être la conséquence de l’évolution de notre société.

Avec la défaillance de notre système démocratique actuel, la méfiance envers les institutions règne. C’est dans cette méfiance que nombreux sont ceux qui songent à mettre en place un nouveau modèle de société où les individus auront plus d’influence sur son fonctionnement. Parmi les solutions proposées, il y a la consultation par référendum d’initiative citoyenne. Sauf que nous verrons que le référendum, qui a déjà fait l’objet d’un article écrit par Thierry Curty, n’est pas la meilleure façon de consulter la population sur des sujets complexes.  Ce qui ne ferme pas la porte au fait que l’avenir soit une participation plus active des citoyens dans la vie politique. Sauf que c’est le système qui doit être démocratique. Continue reading

Des riches trop riches au détriment des pauvres. Vraiment ?

On entend souvent cette phrase comme quoi 26 personnes disposent d’autant de richesse que la moitié de la population sur Terre. Et pourtant cette phrase dite comme cela ne signifie pas grand-chose. En réalité, ce n’est pas que l’argent des pauvres est dans la poche des riches, mais que l’argent des pauvres n’existe tout simplement pas encore. Je suis parfaitement d’accord avec Thierry Curty, si on divisait la fortune des riches par le nombre d’habitants sur Terre, cela ne ferait que quelques milliers d’Euros par tête. Et comme il le dit maintes fois, la richesse ne se partage pas, elle se crée. Continue reading

L’impôt sur le revenu, né en 1916, obsolète aujourd’hui, cause de l’évasion fiscale

Retronews nous parle de « la difficile naissance de l’impôt sur le revenu », pourtant mesure d’égalité élémentaire au gré de la démocratisation du pouvoir d’achat en conséquence de la révolution industrielle qui apporte un revenu à un nombre croissant de gens. 

Désormais, alors que les paramètres qui induisaient sa pertinence à l’époque n’existent plus aujourd’hui, il est désormais échu et doit être aboli pour rétablir la justice et l’équité fiscale.  Continue reading

L’erreur de monter les prix agricoles pour préserver un modèle obsolète et destructeur de l’Homme, de l’animal et de l’environnement

On a souvent coutume de dire que l’agriculture n’est plus rentable en ce XXIème siècle. C’est ce dont témoignent les agriculteurs en colère qui défilent avec leurs tracteurs à 150 000 Euros pièce. Plusieurs centaines vont hélas jusqu’au suicide chaque année, alors qu’il serait possible de l’éviter, de faire autrement.  Continue reading

Hausse des taxes carburants : grogne justifiée ou hystérie d’un peuple pas aussi surtaxé qu’il ne le pense ?

On a souvent coutume de dire que les français sont les plus taxés en Europe. Que certains ne parviennent pas à payer leurs impôts. Avec la décision du gouvernement de rehausser les taxes sur les carburants, serait-ce la goutte d’eau qui fait déborder le vase ? Mais malgré le nombre incalculable de soutiens, puisque la pétition contre cette hausse a déjà atteint les 700 000 signatures, et en prime 78 % des français qui soutiennent ceux qui éventuellement voudraient bloquer le pays, si je vous disais que les automobilistes, et je dirais même les français en général, ne sont pas si taxés que ça par rapport à leurs voisins ?

Par John Maison Continue reading

Stop avec l’ère du délire liberticide…

A Paris les cafés-concert baissent le rideau, le titre –choquant symptôme de l’absurde– du Parisien, symptôme de l’absurde lutte contre la vie de la société prétendument développée…

Moi, ce que je vois, c’est que si je veux faire de la moto et que je tombe dans un contrôle, comme je ne porterai pas le casque je devrai fuire et ça mettra ma vie en danger. Alors que de simplement respecter ma liberté personnelle tout le monde s’en porterait bien mieux !

L’atteinte aux libertés contraint à se mettre en danger pour vivre, la sécurité au prix de la liberté est une atteinte liberticide ! Continue reading

Les entreprises privées ont-elles des bénéfices publics ?

Voilà qui va en faire sursauter plus d’un. Avant de sauter au plafond, comprenons-nous bien, l’économie est un échange qui va dans l’intérêt (sans jeu de mot) aussi bien de l’un que de l’autre. Sans cet échange, il n’y a pas d’économie, pas de riche, pas de patron, pas d’entreprise. On est tous aux champs à gratter la terre de nos ongles sales (à noter que je n’ai rien contre l’agriculture, qui est une véritable passion pour moi, mais ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde). Continue reading

L’économie « partagée » n’est pas -encore- positive (ni partagée, d’ailleurs) !

L’Iddri produit une étude dans laquelle il démontre que l’économie partagée ne produit pas les effets escomptés, nous dit Les Echos.

C’est normal, il manque un pan à cette économie partagée, c’est la démocratie. Continue reading

Brisons le mythe, la Loi de 73 n’est pas à l’origine de la dette

La rumeur a enflé sur le web, c’est la Loi de 73 qui est responsable de l’endettement. Giscard, ce « vendu à la Banque Rotschild, aux comptes de laquelle il a émargé, c’est dire si c’est un traître », à bradé l’économie de la France aux américains. Un propos qui a évolué depuis, précisant que l’Etat ne peut emprunter « gratuitement » à la Banque de France.

D’ailleurs, cette loi, ne l’appelle-t-on pas « Loi Rotschild »? Continue reading

Justice, Sénat, Assemblée et désormais Conseil d’Etat,les opposants au Linky sont déboutés partout !

Ils étaient les premiers à avoir gain de cause, ils sont désormais les premiers à avoir été déboutés de leur demande.  Si on ajoute à ça le rejet du Sénat et de l’Assemblée et désormais du Conseil d’Etat, de la possibilité de le refuser, la transition énergétique peut avancer. Parce que même si ce n’est pas forcément déjà évident aujourd’hui, sans compteur plus intelligent que ses opposants, pas de transition énergétique. Continue reading

Le référendum est-il démocratique ?

Avec la République numérique, oui, il faut introduire le vote permanent en ligne, mais au jugement majoritaire. La notion de « OUI/NON » ne permet pas la démocratie, mais juste le contrôle du peuple qui n’a d’avis construit que sur les thèmes purement sociétaux, comme la corrida, le mariage gay, l’avortement, la sécurité routière, l’âge de majorité, etc. Dès que l’on touche à l’économie, la géopolitique, des sujets très complexes, la portée lui échappe complètement. Continue reading

L’évasion fiscale réclame plus d’intégration européenne

Un certain nombre de pays de l’Union européenne pratiquent allègrement l’évasion fiscale. Concurrence fiscale déloyale (Irlande), stratagèmes d’optimisation fiscale (Pays-Bas), conditions d’établissement très allégées (Malte), montages offshore (Luxembourg), etc.

Nous le savons (mais la pente est glissante) et sur le fond, c’est vrai, mais la plupart de ces pays sont nos amis et l’optimisation fiscale est leur industrie. Si nous retirons cette fonction à l’Irlande ou au Luxembourg, de quoi vivent-ils ? Continue reading

L’UE autorise la semence paysanne bio, la démocratie numérique est en marche

Le 19 avril le Parlement européen a voté l’autorisation pour les agriculteurs bio de revendre leur « semence paysanne ».

Je me réjouis de voir les conséquences… à mon avis, un gain de perspective qui va booster le déploiement de l’agriculture bio dans les prochaines décennies, aujourd’hui réduite à la portion congrue,  ce qui est inacceptable.

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Transition Sociétale : Mon dieu, la fin du travail, comment allons-nous vivre ?

La fin du travail, la fin de l’emploi, la fin des haricots, la fin de tout, terrible, qui fait peur, tous au chômage, dans la misère, inutiles, vivant d’assistanat, quelle horreur ! Mais qu’allons-nous devenir ?

Un article de Renouveau Sociétal Continue reading

Syrie : le tour de l’Iran se prépare…

Teheran, femmes chez le disquaire, 1950

Comme je l’explique depuis longtemps, depuis le début de la guerre en fait, la guerre en Syrie a des raisons purement géostratégiques. Assad n’est pas encore tombé, mais c’est tout comme. Désormais, le monde est tendu à l’idée d’une guerre nucléaire dont les USA ont habilement sous-entendu l’hypothèse plausible face aux méchants dictateurs et Vladimir Poutine passerait pour un salaud à continuer de soutenir Assad jusqu’au prix de la guerre. Ne trouvant pas le soutien populaire dont il aurait besoin pour justifier d’une telle chose, il n’aura donc à terme pas d’autre choix que de regarder son poulain tomber. 

Et loin de s’inverser, la situation s’accélère progressivement ! Et après tant d’années à expliquer les choses par le menu avec précision, voici que désormais les avis des spécialistes abondent dans mon sens, il serait temps…  Continue reading

C’est enfin reconnu : le taux de propriétaires influe sur le chômage

Il était temps que ça se dise, que l’INSEE le dise, l’accession à la propriété est un vecteur de chômage, pour diverses raisons (pas seulement le manque de mobilité, il y a également des causes démographiques, financières, économiques, macro-économiques). Et les causes ont tendance à être inverses en zone rurale qu’en zone urbanisée. En zone urbanisée, c’est en raison de la densité de population qui induit un coût de la vie élevé, en zone rurale c’est en raison de l’exode rural, les zones à forte densité ont ruiné les tissus économiques locaux. Continue reading

Un monde de moins en moins démocratique : La politique est une frontière que l’intérêt commun permet de franchir… 

Le magazine The Economist publie une étude de son institut d’observation de l’intelligence économique qui fait le point sur la démocratie dans le monde. Et il fait le constat qu’elle est globalement en baisse… et c’est normal !  Continue reading

55ème anniversaire des Accords de l’Elysée, le discours d’Angela Merkel et Emmanuel Macron

Un peu d’histoire de l’Europe pour comprendre un peu mieux le processus qui nous a menés là où nous sommes, qui n’est encore qu’une étape vers une Union européenne plus intégrée, mais qui a d’ores-et-déjà considérablement amélioré le niveau de vie de beaucoup de monde et ouvert largement les frontières, engendrant déjà la première génération européenne, appelée « génération Erasmus ». Un million de jeunes qui avant d’être nationaux, sont européens, des cosmopolites, qui parleront plusieurs langues, vivront là où se trouvera leur vie, quelque part sur un territoire de près de 5 millions de kilomètres carrés qui n’a pas encore fini de s’étendre. Continue reading

L’inégalité n’a eu de cesse de se creuser depuis 40 ans en raison du refus de la transition sociétale du 21ème siècle

Le Monde pond un article précis sur la croissance de l’inégalité, deux termes qui devraient être antagonistes dans un monde idéal. Mais il confirme l’acharnement au déni de la vérité sur l’origine de cette inégalité. Continue reading

Non, l’Allemagne n’est pas le « meilleur élève de la Zone Euro »…

Toute l’Europe se gargarise de la prétendue réussite allemande, ce qui est quand même un peu fort de café  et me hérisse le poil de ma chair de poule. 

L’Allemagne a consenti à des sacrifices, mais elle est loin d’être tirée d’affaire et en réalité elle n’a jamais été aussi instable et en péril qu’aujourd’hui, elle est clairement le maillon faible de l’UE. Continue reading

Le Président est le chef des armées pas leur commandant

« …Je suis votre chef… », par cette phrase lapidaire, le chef de l’Etat, le Président « jupiterien-de-plus-en-plus-napoléonien » s’est imposé, ou a tenté de s’imposer, à son chef d’Etat-major militaire,  le Général De Villiers qui l’a dûment goûté et, il faut le dire, y a répondu de manière adéquate. 

En fait, oui, Emmanuel Macron, en tant que Président de la république est bien le chef des armées, mais il ne les commande pas pour autant. Le législateur, lors de la construction de la Constitution de la Vème République de 1958  a bien pris garde de la distinction, précisément pour ce genre de situation.  Continue reading

Rétablir la couverture vaccinale est un impératif

L’Etat se retrouve contraint, face au recul de la couverture vaccinale sous les coups de boutoir de la secte antivaxx, à prendre des mesures d’urgence visant à préserver la santé publique. C’est son rôle, c’est son devoir, c’est son obligation, c’est ce que nous attendons de lui !

De ne pas se vacciner n’est pas une liberté, ce n’est pas un droit, c’est un civisme élémentaire, comme de respecter le Code de la Route ou le Code de l’Environnement qui nous interdit de faire notre vidange dans la rivière ou de faire des feux en les entretenant avec des pneus comme le faisaient nos grands-parents et se sont brutalement retrouvés confrontés à l’interdiction de faire n’importe quoi. Vous imaginez si chacun roulait comme il voulait et faisait sa vidange tranquillou n’importe où ? Dans le cas de la couverture vaccinale, c’est pareil, c’est une question de survie autant que de cohésion de la société et même Contrepoints, dans un article des plus fouillés et construit, argumenté, le plus libéral des magazines web insiste sur la nécessité de se faire vacciner, quitte à passer par une pirouette plutôt qu’une contrainte systématique contraire à ses principes, mais l’intention y est. . Continue reading

Pourquoi la France fait soi-disant « moins bien » que l’Allemagne ou le Royaume-Uni sur le chômage ?

Réponse  …parce qu’elle n’a pas encore abandonné son modèle socio-économique respectueux de l’humain !

En effet, c’est en France qu’il y a le moins de travailleurs pauvres. L’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni, ont tous pratiqué la même méthode pour résoudre leur chômage : ils ont creusé l’inégalité en paupérisant les plus pauvres des travailleurs.

…Et c’est ce que s’apprête à faire la France avec Macron et, comme de juste, il n’est jamais nécessaire d’attendre longtemps pour me donner raison. En gros, ce qui est dit dans cet article, c’est qu’en expliquant mieux les avantages sociaux on peut négocier les salaires à la baisse, tout simplement.  Continue reading

Pourquoi travailler absolument au lieu d’avoir des activités intelligentes ?

RTL pose la question : « a-t-on besoin de travailler ? », dans une excellente émission. Et la question est pertinente, parce qu’il est considéré que celui qui ne travaille pas est un oisif. Ne pas avoir d’emploi, une malédiction. Alors que c’est le travail, d’avoir un emploi, qui est une malédiction. Avoir un emploi, c’est faire la vie d’un autre pendant qu’il décide de la nôtre, c’est laisser quelqu’un d’autre s’occuper de nos affaires pendant qu’on est trop occupé à travailler. C’est s’interdire toutes les opportunités en les laissant à un autre. Dans la vie on travaille ou on gagne de l’argent, mais on a pas le temps de faire les deux. Continue reading

L’Allemagne et la France, le couple locomotive-tender pour demain

C’est la première fois que je lis un article où il est sous-entendu ce que j’explique depuis si longtemps, à savoir que la France a besoin de l’Allemagne forte le temps de se réindustrialiser.

Et c’est la raison pour laquelle la France assume le plus lourdement la charge que lui impose l’Allemagne pour lui permettre d’avancer. Continue reading

Suite du grand plan américain contre la Chine avec Trump

Comme je l’explique sur le forum du Monde en Chantier (travaux interrompus depuis) depuis le début de la guerre syrienne, qui s’est déroulée exactement comme je l’avais prédit et comme si ils avaient suivi mon scénario, il faut bien comprendre que les USA ont besoin de survoler l’Iran pour aller taquiner la Chine par l’arrière, raison pour laquelle ils avaient besoin de faire tomber Assad et qu’ils ont fait tomber l’Irak et l’Afghanistan.
Dans cette continuité, Trump reprend le flambeau

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La vacuité des idées, symptôme de l’obsolescence du vingtième siècle

S’il y a une chose que cette présidentielle a bien mis en exergue, c’est l’obsolescence de notre système socio-économique, à travers de la vacuité des idées des candidats. Même –et surtout– chez les plus volubiles, à l’origine d’un incommensurable populisme auquel, malgré son apparente flamboyance sur les réseaux sociaux, les français ne se sont finalement pas laissés prendre, nous amenant à la plus ridicule confrontation finale de l’Histoire de la Vème république et probablement d’autres avant elle. Continue reading

La taxation des robots en compensation de la fin du travail est absurde

Le concept même de taxer les robots est absurde, tout simplement parce que l’automatisation de la société ne signifie pas que les robots vont remplacer l’Homme, mais que la notion de travail va évoluer.

Il ne faut pas imaginer qu’on enlève un, deux, trois, salariés dans une usine et qu’on met un robot à leur place. Ca, c’était dans les années 80. Non, c’est plutôt que ce que faisaient les salariés… on ne le fera plus ! Continue reading

Pour en finir avec la double monnaie

Les conséquences de la double monnaie de Nicolas Dupont-Aignan doivent être explicitées plus clairement. D’autant que l’idée se répand jusqu’à contaminer Marine Lepen, dont on a pu voir toute la mirobolissime magnificence de son intellectualité au cours du débat face à Macron qui bien qu’il ne brillait pas non plus faisait tout-de-même un peu figure de vol au-dessus d’un nid de coucou en comparaison.

Pour résumer brièvement, soit la double monnaie est à parité fixe et alors ruine la banque centrale (autrement dit, l’État), soit elle est à parité variable et alors elle s’effondre et ruine ceux qui en détiennent. Et si la parité est déterminée une fois par an comme le sous-entend Dupont-Aignan, c’est le pompon, parce que qui acceptera le risque de posséder de la monnaie en pensant qu’il est possible que finalement elle ne vaudra rien à la fin de l’année ? De la monnaie comme ça, on y tient comme on tient aux mouches dans sa cuisine. Continue reading