« « Complément d’enquête ». EDF : un géant sous tension »

Un excellent reportage de France 2 qui remet les pendules à l’heure sur l’état de l’entreprise EDF, l’empire de la mauvaise foi et de la mauvaise gestion sous emprise de l’Etat. Entre la volonté d’EDF de sous-facturer pour servir d’argument à ses clients potentiels, l’acharnement politique à sous-facturer pour être populaire, la gabegie financière d’une gestion calamiteuse et des centrales désormais vieillissantes et en panne à tours de bras, les choses sont catastrophiques.  Continue reading

Le bilan de Macron : une longue liste de souffrances pour les victimes du système qu’il soutient…

On n’arrête pas de nous servir le bilan de Macron. A l’heure de la présidentielle, c’est normal, me direz-vous. Mais de fait ses thuriféraires ne se lassent pas d’établir des litanies de louanges interminables sur lesquelles il est véritablement crucial de revenir. Parce que la vérité est tout-de-même bien moins rose que prétendu. La réalité est que cette gouvernance est la plus abominable, la plus horrifique, de la 5ème république. Jamais un président fut si méprisant, si méchant envers le peuple. Même Sarkozy fait figure de socialiste respectueux à côté. Vous me direz, ce n’est pas que j’aie forcément le plus grand respect pour la masse beuglante, mais moi je ne suis pas président.? Continue reading

A propos d’immigration

Il n’est pas question pour moi de traiter ici directement de l’immigration, parce que, quoi qu’en disent les populistes à son sujet en pointant du doigt ce qui arrange ceux qui l’exploitent goulûment sans vergogne, l’immigration n’en n’est pas vraiment un (de sujet, donc). Si elle était si problématique pour les français, Marine Lepen serait présidente. Continue reading

Outils faciles de débunkage des arguties des anti-vaccin Covid

L’Europe a connu jusqu’à présent 1,5 million de morts (et peut-être plus, contrairement aux morts de la route, les décès du Covid sont plus complexes à décompter) et va en connaître encore des centaines de milliers. Les arguties des antivaxx sont sempiternellement les mêmes et reposent sur quelques piliers qui permettent toutes les digressions. En brisant ces piliers, l’ensemble de leurs croyances s’en trouve infondé. Des tas de débunkers font un excellent travail en expliquant les statistiques, en donnant des infos, je voudrais être plus lapidaire en mettant en exergue l’absurdité plutôt que chercher à expliquer. Ceci n’est donc pas un article, mais juste un référencement de quelques liens. Continue reading

La transition sociétale préalable à la mobilisation

Le travail, comprendre la nécessité d’avoir un emploi pour vivre, seule fonction humaine possible actuellement pour le commun des mortels en âge d’actif, empêche la mobilisation. Toutes les mobilisations sont concernées, qu’elles soient sociales ou écologiques et ce pour tout un tas de raisons. Le travail est obnubilant, il focalise la pensée de manière centrale et multilatérale. Il implique une organisation, des efforts, divers types de souffrances, d’autant qu’il est incontournable, la survie en dépend. Continue reading

La relocalisation industrielle n’est pas une fausse bonne idée, mais une vraie mauvaise idée

C’est un discours récurrent que la « désindustrialisation », que « nous avons confié le soin à d’autres de nous approvisionner ». L’idée que de relocaliser nous apporterait de la croissance est une vision pour le moins simpliste de la réalité économique de l’industrie. Cette pensée repose sur l’idée que l’emploi est favorable à l’humain et donc que d’en créer permet l’épanouissement, ce qui est un grave biais cognitif qu’il sera crucial d’éliminer. Là-dessus vient s’ajouter l’argument, pseudo-écolo et très populiste, de la réduction des transports, comme si d’importer de la matière première ou des produits semi-finis et d’exporter des produits finis était moins polluant que d’importer des produits finis. Absurde, évidemment, d’autant que le transport maritime et aérien ne représente quasiment rien dans la pollution anthropique mondiale, mais va encore polluer de moins en moins. En réalité, nous n’avons pas suffisamment délocalisé, pour plusieurs raisons, de même que nous n’avons pas suffisamment perdu d’emplois. Continue reading

La méritocratie : mythe ou réalité ?

Dans notre société occidentale actuelle, on évoque souvent la méritocratie comme un système permettant à tout un chacun de pouvoir s’élever simplement par la bonne volonté et le goût de l’effort de chacun. Autrement dit, plus on travaille dur, plus on a des chances de se sortir de sa situation précaire, pour s’élever et ainsi ne pas avoir besoin de l’aide de l’État pour assurer sa vie. Ce serait pour les partisans de ce mode de fonctionnement un moyen de motiver les individus à y mettre du leur pour contribuer à la société car avec trop d’aides sociales, ils deviendraient oisifs et irresponsables. Ce qui finirait par coûter cher à l’État, qui pourrait utiliser ces mêmes ressources pour investir ailleurs ou simplement générer des économies dans son budget de fonctionnement.

Sauf que ce mode de pensée est biaisé. En effet, la société est plus complexe que cela. Ce qui fait que les individus ne peuvent s’élever, ce n’est pas un manque de bonne volonté, mais bien la capacité individuelle de chacun à s’en sortir. Si certains sont en mesure de s’en sortir avec peu de moyen, ce grâce à leur sens de l’autonomie, ce n’est pas le cas de la majorité. De plus, pour pouvoir s’élever, il faut que la société ait quelque chose à offrir aux individus pour qu’ils puissent l’exploiter. Autrement dit, si une personne a pour projet de créer une entreprise dans un secteur donné, il faut des débouchés commerciaux pour ce qu’il veut vendre. Or, s’il n’y a pas de marché, c’est-à-dire des clients disposant de moyens financiers pour acheter ce même produit ou service, qu’importe ce que l’individu veut créer, il ne pourra pas s’élever. C’est principalement pour cette raison que laisser des individus sur le bord de la route, sous prétexte qu’ils ne soient pas assez forts et autonomes pour mettre en œuvre leur capacité à s’élever dans la société, n’est pas viable non seulement d’un point de vue économique, mais aussi d’un point de vue sociétal.  Continue reading

La révolution numérique impose une horizontalisation du management des entreprises

Si l’automatisation a considérablement amélioré la productivité des entreprises, à tel point d’avoir de moins en moins besoin de main d’œuvre pour produire les biens et les services, elle a aussi bouleversé leur mode de gouvernance. Durant les débuts de la Révolution industrielle, les limites de la technologie imposaient un très grand nombre de salariés pour assister des machines qui ne pouvaient qu’augmenter leur force musculaire. De ce fait, il fallait organiser la production en la divisant en de nombreuses unités de production, où travaillaient un certain nombre d’ouvrier dans chacune d’entre elles. Chacune de ces sections étaient gérées par des managers qui rendaient des comptes à leurs supérieurs qui eux, géraient un ensemble d’unité de production.

Avec l’arrivée de l’automatisation de la production, les tâches intellectuelles sont devenues plus triviales que les tâches manuelles, désormais en grande partie exécutées par des robots et des ordinateurs. De ce fait, plus besoin d’un très grand nombre de salarié, qu’il faut gérés dans de nombreuses unités de production. Les postes nécessitent désormais de plus en plus de compétences et d’autonomie de la part de ceux qui les occupent. Ils nécessitent davantage de personnes instruites, disposées à penser plutôt qu’à exécuter des tâches répétitives à longueur de journée. Nous verrons que dans les entreprises de demain, qui évolueront dans le cadre d’un environnement économique collaboratif, les salariés ne seront plus de simples exécutants, mais de véritables collaborateurs indépendants qui développeront eux-mêmes l’entreprise pour qui ils travaillent. Continue reading

Une politique occidentale néocolonialiste sur l’Afrique désavantageuse aussi bien pour les africains que pour les occidentaux

Depuis de nombreuses années, le continent africain a toujours suscité la convoitise auprès de nombreuses civilisations, notamment auprès de l’occident. Occident qui dans un premier temps a acheté de la main d’œuvre pour la faire travailler dans les exploitations agricoles du nouveau monde dès le XVIème siècle, dans le cadre du fameux commerce triangulaire. Si cette traite d’esclave a su apporter de conséquents revenus, ce n’était qu’entreprise artisanale. Dès le milieu du XIXème siècle, dans le cadre de la colonisation, l’Occident a vu plus grand. Il ne s’agissait plus seulement d’acheter des familles pour en faire des esclaves, mais bien de s’approprier des territoires pour y exploiter les nombreuses ressources naturelles du continent africain.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les puissances occidentales perdent peu à peu leurs empires coloniaux. C’est le cas en Afrique, où la France disposait de territoire dans le Sahara jusqu’aux frontières de l’actuelle République Démocratique du Congo. Sauf que malgré la décolonisation amorcée fin des années 1950, la France, comme de nombreux autres pays occidentaux qui disposaient d’un empire colonial en Afrique, continuent de garder une emprise sur de nombreux pays du continent. Que ce soit par la déstabilisation politique dans le but d’amener au pouvoir un dirigeant acquis à la cause de l’Occident, ou encore en y contrôlant la monnaie par la frappe du Franc CFA par la France. Nous verrons que cette politique menée par l’Occident au détriment de l’Afrique et des Africains est également en lien avec le refus des pays développés d’évoluer vers la fin du travail. Continue reading

La mondialisation : une nécessité pour assurer le développement des États

Avec les progrès de la technologie, les échanges dans le monde se sont multipliés. Grâce aux nombreux moyens de transport, il est possible d’acheminer sur de longues distances un nombre incalculable de marchandise. Avec cette possibilité d’échanger, de plus en plus de pays se sont unis pour former des blocs et font ainsi tomber leurs barrières douanières, dans le but de faciliter le commerce. Ce qui a permis aux pays d’accroître la taille de leur marché et donc de s’enrichir mutuellement. Il suffit de comparer le niveau de vie de l’Occident et des BRICS du lendemain de Seconde Guerre Mondiale, jusqu’à aujourd’hui où il a considérablement augmenté.

Sauf qu’en cette période de crise, où le chômage s’est durablement installé dans les pays occidentaux, certains veulent tout simplement remettre en question cette mondialisation. On est de plus en plus tenté par un retour au protectionnisme. Ce en raison de la nostalgie d’une hypothétique période faste où chacun prospérait de son côté, à l’instar du début du XXème siècle où l’Occident dominait le monde à l’aide de son vaste empire colonial qui fournissait ressources et main d’œuvre. Certains pensent en effet que le chômage est dû aux délocalisations ainsi qu’à la concurrence des BRICS sur des produits de base. Sans parler des conséquences sur l’environnement avec la multiplication des moyens de transports polluants.

En réalité, il ne s’agit que du fait que nous ne sommes plus les seuls à produire les produits de bases que nous produisions un siècle auparavant. Mais cela signifie-t-il que nous n’aurons plus d’industrie ? En réalité, le problème est plus complexe que cela. Nous verrons également que la perte des emplois induites entres autres par les délocalisations ne sont pas un problème. Le problème, c’est cette société toujours paramétrée autour du travail, alors que l’automatisation avance également, et qui donc ne laisse que peu de perspectives à ceux qui ne peuvent plus travailler Continue reading

La dette publique : un boulet pour nos finances publiques. Vraiment ?

Dans la foulée de la crise de 2008, on ne peut s’empêcher de débattre au sujet de l’économie sans évoquer la question épineuse de la dette publique. De nombreux économistes alertent sur les conséquences d’un surendettement de l’État avec cette augmentation des dettes publiques des différends pays occidentaux. Sur les politiques à mettre en œuvre pour palier à ce problème, certains proposent de diminuer la dépense publique pour faire en sorte que l’État n’accroisse pas son endettement de manière excessif. D’autres proposent qu’on fasse fi des recommandations des spécialistes et qu’on annule purement et simplement notre dette publique, notamment sur le postulat comme quoi elle serait illégitime car possédée par quelques oligarques qui, par le biais des banques, engrangent indûment des intérêts sur la dette.

Toutefois, la question qu’il serait légitime de se poser, c’est pourquoi l’État s’endette ? Pourquoi depuis une quarantaine d’années, nos gouvernements ont voté et continuent de voter des budgets en déficit, qui doivent donc être compensés par de la dette ? Si cette dette était simplement le résultat de politiques mises en place pour satisfaire notre obsession à maintenir à tout prix l’emploi, bien que les entreprises n’en aient plus besoin pour produire les biens et les services ? Bref, nous verront qu’en réalité, la dette en elle-même n’est pas un problème. Le problème, que ce soit pour un État, une entreprise ou un individu, ce n’est pas la dette en elle-même, mais ce qu’on en fait. De plus, nous verrons que la politique pour l’emploi est intimement liée à ce risque de surendettement de l’État. Continue reading

La guerre : une solution pour venir à bout d’une crise et faire repartir la société sur de nouvelles bases ?

C’est dans ce contexte de crise que nous traversons, que certains évoquent la guerre comme possibilité pour en quelque sorte réinitialiser la société. Cela en références aux périodes fastes qui ont succédé aux conflits mondiaux du XXème siècle. On se souvient de la folie économique des années 1920 qui a succédé à la Première Guerre Mondiale, ainsi que des Trente Glorieuses qui ont succédé à la Seconde Guerre Mondiale. On évoque souvent le fait qu’une guerre créerait des emplois et de nouvelles usines pour reconstruire le pays meurtri à la fin, et même pendant le conflit, en faisant référence à ces nombreux ouvriers au chômage aux États-Unis suite à la Grande Dépression et qui ont trouvé du travail durant la Seconde Guerre Mondiale dans les usines d’armement car il fallait de la main d’œuvre pour assurer l’effort de guerre.

Seulement, nous verrons qu’en réalité, c’est plus complexe que cela. En effet, il faut savoir que le contexte et le niveau de vie de la population n’était pas le même qu’aujourd’hui et que par conséquent, une nouvelle guerre génèrerait plus de problèmes, que de solutions à la crise que nous connaissons actuellement. Nous verrons aussi que non seulement une guerre n’est pas nécessaire, mais en plus, qu’elle donnerait un coup d’arrêt à notre processus d’évolution sociétale. Continue reading

La consommation de masse : une manière de redistribuer la création de richesse

On évoque souvent de la consommation de masse comme un élément inhérent à notre société capitaliste. Or, il se trouve que cette consommation de masse n’a été qu’un moyen de faire ruisseler l’incroyable création de richesse permise par les progrès de la technologie du XXème siècle. Si cette consommation de masse a été le symbole des Trente Glorieuse, elle avait un seul objectif : donner du travail à un grand nombre de personne. Objectif qui a permis à la majorité de la population de sortir de sa condition de subsistance dans les campagnes et de disposer ainsi d’un travail salarié, ouvrant la possibilité de prétendre à un revenu stable, des aides sociales et une retraite. Bref, autant d’élément qui ont permis à la population de jouir d’un nouveau de vie minimum, longtemps réservé à quelques privilégier. Continue reading

La financiarisation de l’économie : une des conséquences de la politique pour l’emploi

À l’heure actuelle, on ne peut pas parler d’économie et de crise économique sans évoquer la notion de capitalisme financier. Pour rappel, cette financiarisation est le fait d’accorder d’avantage d’importance aux produits financiers tels que certains produits dérivés, actions, obligation en bourse ou autres titres et de faire de l’argent par la spéculation sur ces mêmes produits. Nous verrons que cette financiarisation, qui a démarré dans les années 1980, n’est pas étrangère à la politique pour l’emploi, que ce soit par le subventionnement des entreprises ou encore les avantages fiscaux accordés aux riches. Continue reading

Des acquis sociaux qui nous coûtent un pognon de dingue. Vraiment ?

On a souvent coutume de dire que les aides sociales coûtent chers et encouragent l’oisiveté. Or, comme le démontre cette vidéo réalisée par des équipes de France Info, la réalité est bien plus nuancée que cela. Ces aides sociales sont en réalité à l’origine de l’incroyable élévation du niveau de vie que l’on connait actuellement. En effet, elles ont permis le ruissellement sur la population de l’incroyable création de richesse, permise par les progrès de la technologie qui ont amélioré la capacité de production des machines. Cependant, nous verrons aussi que dans ce contexte où le travail devient de moins en moins nécessaire pour produire les biens et les services, les aides sociales deviennent obsolètes. Continue reading

Les subventions peuvent-elles encore permettre aux entreprises de créer des emplois ?

Depuis les années 1980, l’informatisation a permis d’automatiser de nombreuses tâches répétitives qui jusque-là étaient effectuées par des humains. Les entreprises ont désormais de moins en moins besoin de salariés pour produire les biens et les services. C’est alors que le chômage de masse s’est installé, remettant en question notre mode de redistribution de la création de richesse par les salaires. Sauf qu’au lieu de faire en sorte que la société évolue pour s’adapter à cet état de fait et ainsi libère les individus de l’obligation de travailler pour gagner leur vie, on a mis en place de nombreux plans pour créer ou simplement maintenir les emplois. Ces plans se résument à une série de subventions et à des avantages fiscaux accordées aux entreprises. Continue reading

L’automatisation de la production signe-t-elle la fin de l’humanité ?

Certains pensent que l’automatisation de la production de biens et de services avec l’intelligence artificielle faisant fonctionner des robots serait une menace pour l’humanité. En réalité, c’est tout le contraire, cette automatisation va lui permettre de pouvoir enfin se libérer du travail pour qu’elle gagne la place qui lui revient de droit et pour laquelle la nature l’a spécifiquement dotée, celle des penseurs créateurs. Place jusque-là réservée à une élite.

Le seul problème et qui ne manque pas de causer des effets délétères sur l’économie et le niveau de vie des populations, c’est le refus de s’adapter en conséquence. Ce qui fait que nous sommes dans une économie fonctionnant sur la redistribution de la création de richesse par le travail, alors que ce même travail, devenant de moins en moins nécessaire pour produire, se raréfie. Continue reading

Avec l’allongement de l’espérance de vie, il faut reculer l’âge du départ à la retraite. Vraiment ?

Avec l’allongement de l’espérance de vie, il est question pour la plupart de nos politiques de reculer l’âge du départ à la retraite. En effet, nombreux estiment que des retraités de plus en plus nombreux rendraient difficile le financement et la gestion de ces personnes dans leur vie post travail. C’est pour cela qu’à ce sujet, il est souvent question de reculer l’âge de départ à la retraite pour ainsi faire travailler plus longtemps nos aînés et ainsi générer des économies sur les pensions de retraite à verser. Seulement, c’est en réalité beaucoup plus compliqué que cela. Continue reading

La démocratie ne doit pas se résumer au référendum, elle doit être la conséquence de l’évolution de notre société.

Avec la défaillance de notre système démocratique actuel, la méfiance envers les institutions règne. C’est dans cette méfiance que nombreux sont ceux qui songent à mettre en place un nouveau modèle de société où les individus auront plus d’influence sur son fonctionnement. Parmi les solutions proposées, il y a la consultation par référendum d’initiative citoyenne. Sauf que nous verrons que le référendum, qui a déjà fait l’objet d’un article écrit par Thierry Curty, n’est pas la meilleure façon de consulter la population sur des sujets complexes.  Ce qui ne ferme pas la porte au fait que l’avenir soit une participation plus active des citoyens dans la vie politique. Sauf que c’est le système qui doit être démocratique. Continue reading

L’Action Mutuelle d’Investissement, le pilier de l’économie du XXIème siècle

Voici le parfait compromis entre création de richesse par le levier bancaire et le financement participatif, qui permet au peuple d’influencer sur les grandes orientations économiques en investissant dans des projets qui lui convient.

Pour certains qui se demandent si le revenu universel sera le seul et unique remplaçant des revenus du travail, ce ne sera pas le cas. Le revenu universel est en réalité le minimum dont chacun à droit, du simple fait de son existence, qui permettra aux individus de passer des revenus du travail vers ceux issus de leurs contributions dans l’économie réelle. Continue reading

Des élèves de plus en plus mauvais, ou un système éducatif inadapté aux enjeux du XXIème siècle 

On entend beaucoup que les élèves français ne sont pas à la hauteur. C’est le constat que tirent certains spécialistes en consultant les résultats des tests PISA qui déterminent le niveau des élèves dans des matières diverses et variées, et dont les résultats ne sont pas satisfaisants. Certains disent que cela incombe à une école qui n’est plus à même de répondre au besoin d’instruire. On projette de nombreuses réformes pour palier à ce problème récurrent, que ce soit en limitant le nombre d’élèves par classes, en recrutant le plus de professeurs possibles ou encore en ajoutant du matériel technologique. Et si les problèmes que rencontrent les élèves à l’heure actuelle venait tout simplement de l’obsolescence de l’école de Jules Ferry, qui sert encore de modèle pour notre système éducatif actuel ? Continue reading

Une croissance économique polluante et limitée par des ressources limitées. Vraiment ?

On entend un peu partout que notre monde est limité par des ressources naturelles limitées, et que l’épuisement de ces ressources compromettraient très sérieusement l’activité humaine qui se retrouverait à l’arrêt, faute de ressources naturelles pour l’alimenter. Alors c’est effectivement vrai dit comme cela, sauf que c’est vrai que parce qu’on utilise des ressources épuisables. Autrement dit, si on utilisait autre source d’énergie que les ressources fossiles, on pourrait tout aussi bien continuer.

Pour ce qui est de la pollution, c’est la même chose. Nous polluons uniquement parce que ce que nous utilisons pour produire pollue. Donc si nous utilisons une autre façon de produire, on pourrait le faire sans pollution. À noter que politique pour l’emploi et pollution sont liés.

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La crise de 2009 : le résultat d’un système économique à bout de souffle

Depuis la fin des Trente Glorieuses, les crises économiques n’ont cessé de se répéter. La dernière en date est celle de 2008-2009 dont les éléments déclencheurs ont été la crise des Subprimes et dans la foulée de cette crise, la faillite de la banque Lehman Brothers et tout son lot de conséquence. En cause, la financiarisation de nos économies avancées. Autrement dit, on investit de plus en plus dans des produits financiers plutôt que dans des entreprises. Et s’il y a une bulle et qu’elle éclate, tout s’effondre. Et les différents États paient les pots cassés. 

Et si cette même financiarisation, responsable des crises que nous connaissons, et de celle qui s’en vient en 2019 aux dires de certains, n’était en réalité que le résultat de l’épuisement de notre système économique basé sur la redistribution de la création de richesse par le travail ? En effet, durant la fin des Trente Glorieuses, notre évolution technologique a franchi un cap tel que l’humain n’est plus nécessaire pour faire fonctionner les machines, comme ce fut le cas auparavant. C’est à partir de là que le chômage de masse s’est peu à peu installé, ce qui porte à remettre en question le fonctionnement de notre système économique basé sur le travail. Continue reading

L’erreur factuelle de l’orthodoxie de l’économie statistique sur la mesure de l’inégalité

Alors qu’Oxfam vient de rendre son rapport, biaisé évidemment, mais Oxfam est dans son rôle d’ONG, dans lequel l’organisation affirme que « 26 milliardaires possèdent autant que le 3,8 milliards de plus pauvres de la planète » ( à noter que l’an passé c’était « Les 8 plus riches possèdent autant que la moitié de la planète »), Thomas Piketty dément… ce qui est loin de l’être (dément, donc). Si la fortune des riches a tendance à être sous-estimée, ce que Thomas Piketty a corrigé par l’hétérodoxie de sa méthode, Oxfam fait le contraire et sous-estime la richesse de la masse pauvre, pour la même raison.

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Les GAFA peu taxés : la conséquence d’une politique fiscale inadaptée au numérique

Si les GAFA occupent une place prédominante dans le paysage industriel, on remarque depuis de nombreuses années qu’ils ne paient pas leur juste part en impôt. Ils ne paieraient en France que quelques millions d’Euros d’impôts, sur un chiffre d’affaire mondial de plusieurs milliards d’Euros. Et tout cela, grâce à internet qui a grandement facilité l’exploitation des failles de lois élaborées à une époque où cet outil n’existait pas encore. Continue reading

Des riches trop riches au détriment des pauvres. Vraiment ?

On entend souvent cette phrase comme quoi 26 personnes disposent d’autant de richesse que la moitié de la population sur Terre. Et pourtant cette phrase dite comme cela ne signifie pas grand-chose. En réalité, ce n’est pas que l’argent des pauvres est dans la poche des riches, mais que l’argent des pauvres n’existe tout simplement pas encore. Je suis parfaitement d’accord avec Thierry Curty, si on divisait la fortune des riches par le nombre d’habitants sur Terre, cela ne ferait que quelques milliers d’Euros par tête. Et comme il le dit maintes fois, la richesse ne se partage pas, elle se crée. Continue reading

GPA : IVG, avortement, mariage gay, PMA, adoption gay, mêmes peurs, mêmes croyances, même combat…

La GPA suscite l’émoi. Alors que des milliers et des milliers de GPA de part le monde se produisent de plus en plus fréquemment, il suffit que l’une ou l’autre se passe mal pour qu’on l’a prenne à témoin pour démontrer toute l’horreur de la chose. Et tant pis pour celles qui pensent le contraire et qui représentent comme de juste la grosse majorité, le web est émaillé de témoignages de mères porteuses heureuses. Tout ceci alors que la GPA ne relève rien de moins que de la liberté individuelle, tant que les droits de l’enfant ne sont pas compromis. Par le passé, exactement les mêmes  arguties, les mêmes archaïsmes, ont dû être combattus aussi bien pour le droit de vote des femmes que l’abolition de la peine de mort, l’IVG ou la contraception.  

La vérité est que d’ici peu la GPA sera aussi normale que toutes ces choses que les bigots arriérés  moralistes qualifient de violation des valeurs et, le cas échéant, de « marchandisation du corps ». Continue reading

L’impôt sur le revenu, né en 1916, obsolète aujourd’hui, cause de l’évasion fiscale

Retronews nous parle de « la difficile naissance de l’impôt sur le revenu », pourtant mesure d’égalité élémentaire au gré de la démocratisation du pouvoir d’achat en conséquence de la révolution industrielle qui apporte un revenu à un nombre croissant de gens. 

Désormais, alors que les paramètres qui induisaient sa pertinence à l’époque n’existent plus aujourd’hui, il est désormais échu et doit être aboli pour rétablir la justice et l’équité fiscale.  Continue reading

L’erreur de monter les prix agricoles pour préserver un modèle obsolète et destructeur de l’Homme, de l’animal et de l’environnement

On a souvent coutume de dire que l’agriculture n’est plus rentable en ce XXIème siècle. C’est ce dont témoignent les agriculteurs en colère qui défilent avec leurs tracteurs à 150 000 Euros pièce. Plusieurs centaines vont hélas jusqu’au suicide chaque année, alors qu’il serait possible de l’éviter, de faire autrement.  Continue reading

Hausse des taxes carburants : grogne justifiée ou hystérie d’un peuple pas aussi surtaxé qu’il ne le pense ?

On a souvent coutume de dire que les français sont les plus taxés en Europe. Que certains ne parviennent pas à payer leurs impôts. Avec la décision du gouvernement de rehausser les taxes sur les carburants, serait-ce la goutte d’eau qui fait déborder le vase ? Mais malgré le nombre incalculable de soutiens, puisque la pétition contre cette hausse a déjà atteint les 700 000 signatures, et en prime 78 % des français qui soutiennent ceux qui éventuellement voudraient bloquer le pays, si je vous disais que les automobilistes, et je dirais même les français en général, ne sont pas si taxés que ça par rapport à leurs voisins ?

Par John Maison Continue reading

Pour le français la femme est une pute

J’ai participé à un échange de l’INA sur Facebook ou Georges Pérec, dans une interview, parle de son livre « La disparition », qui a pour particularité –outre le fait d’être particulièrement chiant– de ne pas contenir de lettre « e ». 300 pages de texte sans un seul « e », ce qui est assez fou, une vraie performance.

…Mais il est surtout révélateur d’un pan très noir de la construction de la langue française exposée tout au long de son existence au pire au patriarcat, au mieux au libertinage, seule source d’un semblant d’égalité des sexes authentique. Continue reading

Viens prendre impôt à l’administration, c’est du flan, faut que tu bouges, tu es le couillon

Marc Touati explique pourquoi baisser les impôts serait une solution miracle dans Capital.

Une vision bien trop simpliste, trop manichéenne, reposant comme toujours sur une vision obsolète de l’économie. Continue reading

Stop avec l’ère du délire liberticide…

A Paris les cafés-concert baissent le rideau, le titre –choquant symptôme de l’absurde– du Parisien, symptôme de l’absurde lutte contre la vie de la société prétendument développée…

Moi, ce que je vois, c’est que si je veux faire de la moto et que je tombe dans un contrôle, comme je ne porterai pas le casque je devrai fuire et ça mettra ma vie en danger. Alors que de simplement respecter ma liberté personnelle tout le monde s’en porterait bien mieux !

L’atteinte aux libertés contraint à se mettre en danger pour vivre, la sécurité au prix de la liberté est une atteinte liberticide ! Continue reading

Les entreprises privées ont-elles des bénéfices publics ?

Voilà qui va en faire sursauter plus d’un. Avant de sauter au plafond, comprenons-nous bien, l’économie est un échange qui va dans l’intérêt (sans jeu de mot) aussi bien de l’un que de l’autre. Sans cet échange, il n’y a pas d’économie, pas de riche, pas de patron, pas d’entreprise. On est tous aux champs à gratter la terre de nos ongles sales (à noter que je n’ai rien contre l’agriculture, qui est une véritable passion pour moi, mais ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde). Continue reading

L’économie « partagée » n’est pas -encore- positive (ni partagée, d’ailleurs) !

L’Iddri produit une étude dans laquelle il démontre que l’économie partagée ne produit pas les effets escomptés, nous dit Les Echos.

C’est normal, il manque un pan à cette économie partagée, c’est la démocratie. Continue reading

Brisons le mythe, la Loi de 73 n’est pas à l’origine de la dette

La rumeur a enflé sur le web, c’est la Loi de 73 qui est responsable de l’endettement. Giscard, ce « vendu à la Banque Rotschild, aux comptes de laquelle il a émargé, c’est dire si c’est un traître », à bradé l’économie de la France aux américains. Un propos qui a évolué depuis, précisant que l’Etat ne peut emprunter « gratuitement » à la Banque de France.

D’ailleurs, cette loi, ne l’appelle-t-on pas « Loi Rotschild »? Continue reading

Justice, Sénat, Assemblée et désormais Conseil d’Etat,les opposants au Linky sont déboutés partout !

Ils étaient les premiers à avoir gain de cause, ils sont désormais les premiers à avoir été déboutés de leur demande.  Si on ajoute à ça le rejet du Sénat et de l’Assemblée et désormais du Conseil d’Etat, de la possibilité de le refuser, la transition énergétique peut avancer. Parce que même si ce n’est pas forcément déjà évident aujourd’hui, sans compteur plus intelligent que ses opposants, pas de transition énergétique. Continue reading

80 km/h : l’erreur statistique du nombre de morts par 100’000 habitants

Tous les médias, sans exception, à l’instar de Midi Libre reprennent les chiffres du nombre de morts pour 100’000 habitants comme indice de sécurité routière, alors que ce chiffre ne signifie rien. Il ne prend pas en considération la géographie, ni la démographie, ni l’économie. Une population qui roule beaucoup en poubelles dans de vastes campagnes aura plus d’accidents de la route qu’une population qui roule peu qui se déplace dans des zones urbaines avec des voitures haut-de-gamme, c’est évident.  Continue reading

Le référendum est-il démocratique ?

Avec la République numérique, oui, il faut introduire le vote permanent en ligne, mais au jugement majoritaire. La notion de « OUI/NON » ne permet pas la démocratie, mais juste le contrôle du peuple qui n’a d’avis construit que sur les thèmes purement sociétaux, comme la corrida, le mariage gay, l’avortement, la sécurité routière, l’âge de majorité, etc. Dès que l’on touche à l’économie, la géopolitique, des sujets très complexes, la portée lui échappe complètement. Continue reading

L’évasion fiscale réclame plus d’intégration européenne

Un certain nombre de pays de l’Union européenne pratiquent allègrement l’évasion fiscale. Concurrence fiscale déloyale (Irlande), stratagèmes d’optimisation fiscale (Pays-Bas), conditions d’établissement très allégées (Malte), montages offshore (Luxembourg), etc.

Nous le savons (mais la pente est glissante) et sur le fond, c’est vrai, mais la plupart de ces pays sont nos amis et l’optimisation fiscale est leur industrie. Si nous retirons cette fonction à l’Irlande ou au Luxembourg, de quoi vivent-ils ? Continue reading

L’UE autorise la semence paysanne bio, la démocratie numérique est en marche

Le 19 avril le Parlement européen a voté l’autorisation pour les agriculteurs bio de revendre leur « semence paysanne ».

Je me réjouis de voir les conséquences… à mon avis, un gain de perspective qui va booster le déploiement de l’agriculture bio dans les prochaines décennies, aujourd’hui réduite à la portion congrue,  ce qui est inacceptable.

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Transition Sociétale : Mon dieu, la fin du travail, comment allons-nous vivre ?

La fin du travail, la fin de l’emploi, la fin des haricots, la fin de tout, terrible, qui fait peur, tous au chômage, dans la misère, inutiles, vivant d’assistanat, quelle horreur ! Mais qu’allons-nous devenir ?

Un article de Renouveau Sociétal Continue reading

L’agroécologie est l’avenir de l’humanité

L’agroécologie oui, il y a même péril en la demeure, l’agriculture manuelle, non. Et des concepts comme ceux de Pierre Rabhi ou Fermes d’avenir, de Maxime de Rostolan, posent le problème de la crédibilité de cette agroécologie en propulsant ces visions populistes au-devant de la scène. 

Le populisme est toujours un grave problème et dans ce cas précis encore plus, parce que la vision propulsée est bucolique, poétique, romantique même. De facto, sa pénétration est bien plus considérable que la réalité du devenir de notre agriculture, qui n’est de loin pas aussi simpliste. Du coup, ceux qui devraient être des amis, parce que conscients du problème, deviennent des adversaires…  Continue reading

C’est enfin reconnu : le taux de propriétaires influe sur le chômage

Il était temps que ça se dise, que l’INSEE le dise, l’accession à la propriété est un vecteur de chômage, pour diverses raisons (pas seulement le manque de mobilité, il y a également des causes démographiques, financières, économiques, macro-économiques). Et les causes ont tendance à être inverses en zone rurale qu’en zone urbanisée. En zone urbanisée, c’est en raison de la densité de population qui induit un coût de la vie élevé, en zone rurale c’est en raison de l’exode rural, les zones à forte densité ont ruiné les tissus économiques locaux. Continue reading

Crédit social : crédit démocratique ?

Les chinois prévoient d’introduire d’ici 2020 un système de crédit social reposant sur le comportement individuel. Le comportement inadapté de chacun le priverait alors tout bonnement de certains droits et le restreindrait dans d’autres, plus son crédit social et plus sa vie devient pénible. 

C’est la levée de bouclier sous des cris d’orfraie en Occident, faisant référence à divers films de cinéma, relevant que c’est un moyen de museler l’opposition, un moyen d’oppression. Pas moi, qui pense que c’est au contraire jeter bébé avec l’eau du bain et que le crédit social est la base de la démocratie et de la liberté.  Continue reading